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Catégorie : Voyages

[Japon] Dimanche 16 juillet 2017

[Japon] Dimanche 16 juillet 2017

J11.
Finalement, en dépit de nos courbatures encore bien tenaces, nous avons survécu aux vingt minutes de marche sur le chemin pentu qui menait au parc des singes. Le plus difficile à supporter ici reste la chaleur : le temps est caniculaire. Je me suis pour ma part adaptée aux coutumes locales et je n’hésite plus à déployer mon parapluie-ombrelle au moindre rayon de soleil.
Le parc accueille uniquement des macaques, seule espèce à habiter le Japon. Ils se promènent en liberté dans une zone plutôt vaste et retournent dans la forêt à la tombée de la nuit. Au sommet de la colline, les visiteurs peuvent s’enfermer dans une cage pour distribuer de la nourriture aux singes. Ceux-ci ne se pressent pas vraiment au portillon et certains se payent même le luxe de pousser mollement de votre main la nourriture qui ne leur plaît pas. J’ai eu l’insigne honneur d’être approchée par un bébé macaque qui, dès son apparition, est devenu le centre d’attention général, et mes offrandes de cacahuètes ont été saluées à plusieurs reprises par des cris d’admiration de la part des autres touristes.
Nous avons déniché en nous promenant à Kyoto un magasin de location de yukatas et en avons réservé un chacun pour demain. Photos à venir. 

 

Sachez que j'ai dû enfreindre trois règles du parc pour prendre cette photo.
Sachez que j’ai dû enfreindre trois règles du parc pour prendre cette photo.
Contrairement aux apparences, c'est moi qui suis dans la cage.
Contrairement aux apparences, c’est moi qui suis dans la cage.
Forêt de bambous.
Forêt de bambous.
[Japon] Samedi 15 juillet 2017

[Japon] Samedi 15 juillet 2017

J10.
Pour une fois, j’ai fait le choix de louer une chambre chez un habitant plutôt qu’un logement entier et je ne le regrette pas. Notre hôte nous préparait un délicieux petit déjeuner chaque matin, et c’est le ventre plein que nous avons fait nos adieux au Mont Fuji depuis le ponton d’observation de la gare.
Le train nous a ensuite emmenés à Kyoto en quatre ou cinq heures. Percluse de courbatures comme je l’étais après notre randonnée de la veille, cet immobilité forcée m’a fait du bien. Je boîte encore ce soir à la simple vue d’un escalier, et même la marche la plus lente me fait souffrir.
Une fois sur place, le propriétaire de notre logement nous a appris que nous arrivions à temps pour Gion Matsuri, l’un des principaux festivals de Kyoto, qui s’étale sur plusieurs jours et qui met en scène une procession de chars dans l’un des plus vieux quartiers de la ville. Malgré notre fatigue, nous nous sommes donc risqués à effectuer une petite promenade nocturne. Certaines ruelles étaient noires de monde et beaucoup de flâneurs avaient revêtu un kimono pour l’occasion – ou plutôt, un yukata, son équivalent estival, plus léger, en soie plutôt qu’en coton. J’aurais bien aimé en porter un également pour ne pas déparer mais le fait d’avoir un sac à dos pour tout bagage interdit tout achat superflu.
Demain, je devrais visiter un parc où les singes se promènent en liberté. J’espère que mes vieilles douleurs auront disparu d’ici-là car le sentier de randonnée qui y mène est, paraît-il, plutôt sportif…

 

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[Japon] Vendredi 14 juillet 2017

[Japon] Vendredi 14 juillet 2017

J9.
Ascension du mont Fuji.
Je suis complètement épuisée, alors que je n’ai même pas atteint le sommet.
J’ai eu droit à de la pluie et à un brouillard épais qui masquait toute la vallée. Cependant, si je n’ai pas beaucoup profité du paysage, la brume avait au moins l’avantage de nous isoler des autres randonneurs.
En rentrant en ville, le soir, complètement lessivés, nous avons croisé un autre français qui partait pour le Mont Fuji encore moins bien équipé que nous : tout seul, en short, sans bâtons ni lampe frontale. De nuit, dans le brouillard, je vois mal comment il pourra arriver au sommet. Il voulait voir le lever du soleil. J’espère qu’il est encore vivant. 

 

La plus grosse partie de l'ascension : l'escalade, sans les gants recommandés par le guide.
La plus grosse partie de l’ascension : l’escalade, sans les gants recommandés par le guide.

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Sous la pluie.
Sous la pluie.
Le tout petit bout du haut du mont fuji, sur le chemin du retour. Le bas était gâché par un bâtiment très moche, d'où le cadrage bizarre.
Le tout petit bout du haut du mont fuji, sur le chemin du retour. Le bas était gâché par un bâtiment très moche, d’où le cadrage bizarre.
Ouaiiis (Pauvre de moi, je ne savais pas encore que la descente allait être dix fois pire que la montée).
Ouaiiis !
(Pauvre de moi, je ne savais pas encore que la descente allait être dix fois pire que la montée).
[Japon] Jeudi 13 juillet 2017

[Japon] Jeudi 13 juillet 2017

J8.
Échec total aujourd’hui. Nous devions nous rendre à Fujiyoshida, une ville se situant au Nord du mont Fuji. Pour cela, il nous aura fallu monter dans sept trains différents, dont un particulièrement lent qui contournait le célèbre volcan en passant par l’ouest. Ce n’est qu’une fois arrivés que nous avons compris qu’il existait une ligne directe depuis Tokyo et que nous aurions pu arriver à destination quatre heures plus tôt… Au total, le trajet nous aura pris presque onze heures en comptant nos ultimes errances dans des petites rues pavillonnaires, de nuit, guidés par un téléphone à trois pourcent de batterie. À la fin, nous en étions rendus à éclairer avec nos écrans les façades des maisons dans l’espoir reconnaître les planches en bois vert vaguement discernables sur les photos d’airbnb.
Notre hôte, inquiété par mes messages de détresse aura heureusement fini par nous débusquer en ratissant en voiture les rues de son quartier.
Je n’ai donc pas encore vu grand-chose du mont Fuji puisqu’il faisait nuit noire au moment de notre arrivée. Heureusement, demain, une bonne randonnée devrait compenser toutes ces heures passées à attendre dans des trains et des gares.

Une passagère de l'un des trains a confectionné deux origami et nous les a offerts. Quand elle a compris que nous ne savions pas où les ranger, elle s'est empressée d'ajouter la petite enveloppe ("origami in").
Une passagère de l’un des trains a confectionné deux origami et nous les a offerts. Quand elle a compris que nous ne savions pas où les ranger, elle s’est empressée d’ajouter la petite enveloppe (« origami in »).
Le trajet le plus stupide du monde. Il faut dire que je me repose entièrement sur mon compagnon de voyage pour ce qui est de l'orientation, étant moi-même assez peu douée dans ce domaine. J'ai donc ma part de responsable dans cet échec.
Le trajet le plus stupide du monde.
Il faut dire que je me repose entièrement sur mon compagnon de voyage pour ce qui est de l’orientation, étant moi-même assez peu douée dans ce domaine. J’ai donc ma part de responsable dans cet échec.
Notre chambre, près du mont Fuji.
Notre chambre, près du mont Fuji.

 

[Japon] Mercredi 12 juillet 2017

[Japon] Mercredi 12 juillet 2017

J7.
Je craignais que nous nous ennuyions ici, mais la région regorge de promenades, de lacs et de cascades, et je regrette maintenant de ne pas pouvoir rester à Nikko un ou deux jours de plus.
Après un rapide passage dans les bains chauds privés de notre résidence, nous prenons un bus qui nous dépose sur les hauteurs d’une montagne, près d’une cascade certes impressionnante mais enlaidie à mes yeux par les trop nombreuses routes et installations touristiques aux alentours.
Au moment de faire demi-tour pour remonter dans le bus, afin de tuer le temps jusqu’à l’arrivée de notre prochain véhicule, nous nous aventurons sur un petit chemin qui pénètre dans la forêt. Très vite, nous comprenons qu’il s’agit en réalité d’un sentier de randonnée d’une demi douzaine de kilomètres menant à la destination que nous convoitions : un village à Onsens, bains chauds publics alimentés par des sources thermales.
Je ne regrette pas cette petite promenade improvisée au cœur de la forêt, d’où nous apercevions de temps à autre le sommet d’une montagne enveloppé dans des fumerolles de brume. Je n’avais pas vu de paysages aussi beaux depuis mon arrivée au Japon.
Une fois arrivés au village, nos narines sont violemment agressées par une odeur d’oeuf pourri qui semble émaner de partout à la fois. Après avoir soupçonné un pauvre touriste ayant eu le malheur de croiser notre chemin, nous comprenons que cette puanteur provient en réalité des sources thermales elles-mêmes.
Ce mystère élucidé, nous partons à la recherche d’un onsen dans lequel nous détendre mais ne trouvons qu’une sorte de petit lavoir rempli d’eau presque bouillante servant uniquement à tremper ses pieds. Passé un douloureux temps d’adaptation, la température devient supportable et mes pieds semblent apprécier le traitement.
Chassés par une horde bruyante d’écoliers à petits chapeaux jaunes, nous finissons par regagner un arrêt de bus sous une violente averse. C’est la saison des pluies au Japon, et nous avons jusque là été épargnés par les intempéries, mais aujourd’hui, l’orage a grondé pendant toute notre promenade, et mon k-way était évidemment resté dans notre chambre…

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Randonnée autour de Niko.
Randonnée autour de Niko.

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Notre bain (chaud) privé.
Notre bain (chaud) privé.

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Randonnée.
Randonnée.
[Japon] Mardi 11 juillet 2017

[Japon] Mardi 11 juillet 2017

J6.
Départ de Tokyo ce matin pour le village de Nikko, perdu au fond d’une vallée remplie de sanctuaires et de sources chaudes.
Notre lieu de résidence dispose de deux bains privatifs où j’ai pu expérimenter le lavage à la japonaise : avant d’entrer dans le bassin, on s’assied sur un petit tabouret et on se lave à l’aide d’un baquet que l’on vide sur sa tête. J’ai passé une bonne heure à barboter dans l’eau chaude et je me suis rarement sentie aussi détendue. 

L'un des sanctuaires Shinto de la région.
L’un des sanctuaires Shinto de la région.
Nikko.
Nikko.
Le centre-ville de Nikko, avec ses montagnes qui rendaient mieux en vrai.
Le centre-ville de Nikko, avec ses montagnes qui rendaient mieux en vrai.

 

 

[Japon] Lundi 10 juillet 2017

[Japon] Lundi 10 juillet 2017

J5.
Grasse matinée bien méritée pendant que monsieur Rochebleue visitait le célèbre marché aux poissons de Tokyo. Je suis ensuite partie à la recherche du minuscule restaurant que nous avions découvert le premier jour afin d’y dévorer à nouveau les soba sauce sésame qui me faisaient baver d’envie. Il faut dire que manger végétarien ici est extrêmement compliqué, et je ne me nourris depuis presque une semaine que d’onigiris aux plantes et de ramen au soja. Les fruits et légumes coûtent une fortune (j’ai croisé des mangues à 12 euros pièce) et il m’est arrivé de traverser des quartiers entiers sans trouver le moindre restaurant proposant un seul plat sans viande. Ce changement de routine était donc le bienvenu, même si techniquement, seule la sauce changeait un peu la donne.
Nous sommes ensuite retournés au musée samouraï pour assister à une démonstration de combat à l’épée, puis j’ai vécu l’expérience la plus étrange et dérangeante de mon séjour en franchissant le seuil d’un maid coffee.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le concept, il s’agit d’un café dans lequel les très jeunes serveuses habillées en soubrettes, surjouent le côté enfantin kawaii (« mignon ») et vous appellent « maître ». Rien de sexuel là-dedans, il est de toute façon interdit de toucher le personnel, mais ça ne m’a pas empêchée de ressentir un léger malaise lorsque j’ai vu une maid s’agenouiller devant ma table pour prendre ma commande.
(À savoir qu’il existe, pour les amateurs, des versions de ces cafés où les serveuses maltraitent les clients et distribuent des coups de pieds aux fesses).
J’ai donc pris une photo ridicule (incluse dans le menu) et je me suis carapatée assez rapidement.

Il faut vraiment légender ça ? Bon, ben... Tokyo de nuit.
Il faut vraiment légender ça ?
Bon, ben… Tokyo de nuit.
[Japon] Dimanche 9 juillet 2017

[Japon] Dimanche 9 juillet 2017

J4.
Visite d’un incontournable japonais : les cafés à thèmes – en l’occurrence, aujourd’hui, un café à chats. On paye au temps passé à l’intérieur et les boissons sont illimitées.
Les bestioles sont vraiment bien traitées ici, elles peuvent grimper un peu partout jusqu’à des plate-formes accrochées au plafond et s’éclipser dans d’autres pièces inaccessibles aux clients via des petites trappes.
J’ai aussi fait un tour dans le quartier des animés, mais les mangas étaient tous en japonais et sous blister.
Demain sera mon dernier jour dans la capitale. Prochaine destination : la campagne !

 

(désolée pour l'invasion de pastèques, j'essayais juste de faire disparaître les gens).
(désolée pour l’invasion de pastèques, j’essayais juste de faire disparaître les gens).
Le seul chat qui a bien voulu s'approcher de moi parce qu'il était encore assez joueur pour être intéressé par le plumeau que j'agitais sous son nez. Les autres se fichaient royalement des clients en dehors des distributions de nourriture (et je peux les comprendre).
Le seul chat qui a bien voulu s’approcher de moi parce qu’il était encore assez joueur pour être intéressé par le plumeau que j’agitais sous son nez.
Les autres se fichaient royalement des clients en dehors des distributions de nourriture (et je peux les comprendre).
Après s'être ennuyé au café des chats, mon cher et tendre a tenu à aller se défouler à l'étage du dessus, dans un bar qui faisait aussi office de stand de tir.
Après s’être ennuyé au café des chats, mon cher et tendre a tenu à aller se défouler à l’étage du dessus, dans un bar qui faisait aussi office de stand de tir.
Musée des samouraï. Le casque est une réplique de très bonne qualité qui pesait plusieurs kilos à lui tout seul. Les employés voulaient initialement me faire porter un kimono féminin. Autant dire que c'était hors de question
Musée des samouraï. Le casque est une réplique de très bonne qualité qui pesait plusieurs kilos à lui tout seul.
Les employés voulaient initialement me faire porter un kimono féminin. Autant dire que c’était hors de question
Tenue des femmes de samouraï-pompiers, ère Edo. La grande classe, non ?
Tenue des femmes de samouraï-pompiers, ère Edo. La grande classe, non ?
[Japon] Samedi 8 juillet 2017

[Japon] Samedi 8 juillet 2017

J3.
Je me suis risquée aux abords de Fukushima, à 250km de Tokyo, pour aller visiter un parc dans lequel des renards de toutes les couleurs se promènent librement aux côtés des touristes.
La réceptionniste dont les mains étaient bardées de traces de crocs et de griffes m’a un peu fait peur quand elle m’a dit que les renards m’attaqueraient par derrière si je restais immobile. J’ai passé toute la visite à me retourner en imaginant des scènes sanglantes, mais mes jambes sont apparemment encore intactes.

J'ai eu la chance de faire partie des rares personnes sélectionnées pour participer à un "événement spécial" au cours duquel j'ai pu caresser un renard complètement amorphe, drapée dans une magnifique tenue fluo. Achievement unlocked.
J’ai eu la chance de faire partie des rares personnes sélectionnées pour participer à un « événement spécial » au cours duquel j’ai pu caresser un renard complètement amorphe, drapée dans une magnifique tenue fluo.
Achievement unlocked.
Un renard qui a trop chaud.
Un renard qui a trop chaud.
Un autre renard qui a trop chaud.
Un autre renard qui a trop chaud.
[Japon] Vendredi 7 juillet 2017

[Japon] Vendredi 7 juillet 2017

J2.

Visite de deux grands parcs situés en plein milieu de Tokyo. C’est autre chose que nos petits squares parisiens. 
J’ai encore un peu de mal avec le décalage horaire (là, il est 2h30 du matin, et je viens de me réveiller), mais en dehors de ça, tout va bien.

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Shinjuku Gyoen, jardin traditionnel japonais.
Le plus haut torii du Japon, taillé dans un cèdre vieux de 1500 ans.
Le plus haut torii du Japon, taillé dans un cèdre vieux de 1500 ans.
Le jardin aux iris, qui était sans doute beaucoup plus joli il y a deux semaines, quand les fleurs en question n'avaient pas encore toutes été coupées.
Le jardin aux iris, qui était sans doute beaucoup plus joli il y a deux semaines, quand les fleurs en question n’avaient pas encore toutes été coupées.
Repas du soir dans un kombini. Ça a été toute une aventure que de savoir à quoi était fourré l'onigiri (le triangle de riz recouvert d'algue en bas à droite, pardon pour les initiés, mais je préfère traduire pour l'ancienne génération qui me lit). J'ai dû apprendre un peu de grammaire japonaise pour me renseigner, puisqu'aucun mot anglais ne figurait sur l'étiquette. Une dame m'a donc expliqué hier que ma boulette de riz ne contenait pas de viande, mais du "tsukemono", ce qui ne m'avancait pas beaucoup plus que vous. J'ai alors mobilisé les talents de goûteur de V., et il s'avère que mon onigiri renfermait une espèce de plante verte salée et fermentée qui se marie très bien avec la fraîcheur du riz. Cet aliment me sert désormais de petit déjeuner quotidien. La nature des sauces dans lesquelles j'ai plongé mes soba demeure un mystère. J'ai tout mélangé, y compris un petit sachet de ce qui ressemblait à s'y méprendre à de l'eau. J'ai assez souvent peur de manger les rince-doigts, ici. Le banana bread avait une texture fort surprenante d'éponge et je ne m'attendais pas à trouver autant d'air dans un si petit gâteau, mais le goût n'était pas désagréable.
Repas du soir dans un kombini. Ça a été toute une aventure que de savoir à quoi était fourré l’onigiri (le triangle de riz recouvert d’algue en bas à droite, pardon pour les initiés, mais je préfère traduire pour l’ancienne génération qui me lit). J’ai dû apprendre un peu de grammaire japonaise pour me renseigner, puisqu’aucun mot anglais ne figurait sur l’étiquette. Une dame m’a donc expliqué hier que ma boulette de riz ne contenait pas de viande, mais du « tsukemono », ce qui ne m’avancait pas beaucoup plus que vous. J’ai alors mobilisé les talents de goûteur de V., et il s’avère que mon onigiri renfermait une espèce de plante verte salée et fermentée qui se marie très bien avec la fraîcheur du riz. Cet aliment me sert désormais de petit déjeuner quotidien.
La nature des sauces dans lesquelles j’ai plongé mes soba demeure un mystère. J’ai tout mélangé, y compris un petit sachet de ce qui ressemblait à s’y méprendre à de l’eau. J’ai assez souvent peur de manger les rince-doigts, ici.
Le banana bread avait une texture fort surprenante d’éponge et je ne m’attendais pas à trouver autant d’air dans un si petit gâteau, mais le goût n’était pas désagréable.
Petit stock de saké. De l'autre côté de la route trônait la même quantité de tonneaux de vin bourguignon.
Petit stock de saké.
De l’autre côté de la route trônait la même quantité de tonneaux de vin bourguignon.